vendredi, septembre 04, 2009

La crise engendre des dispositions inhabituelles dans les choix de recrutement

L'hiver rigoureux qui s'est prolongé avec pour conséquence des retards dans la construction, la crise qui perdure ont déterminé certains acteurs de la vie économique ainsi que certaines sociétés, à prendre désormais des dispositions en matière de recrutement.

Devant la hausse du chômage en Suisse (le canton de Neuchâtel ayant vu son taux augmenter ostensiblement), des organismes suisses appelés ORP (office régional de placement) ont invité les sociétés ainsi que les entreprises de placement fixe et temporaire, à privilégier les demandeurs d'emploi inscrits en Suisse.

Aujourd'hui la question se pose : va-t-on continuer à recruter des frontaliers pour l'instant ?

Certes oui, mais modérément. Si je prends le cas du canton de Genève, les ORP "regorgent" de main-d'oeuvre qualifiée dans le second-oeuvre ( monteurs-électriciens par exemple).

Alors que de 2005 à 2007, cette profession attirait des candidats des quatre coins de la France, aujourd'hui même le dossier d'un frontalier possédant une expérience en Suisse ne sera pas forcément pris en compte.

Pour la première fois, on voit que les Suisses acceptent la mobilité géographique pour décrocher un emploi.

Toutefois, certaines professions deviennent introuvables telles les dessinateurs en bâtiment, les ingénieurs en génie civil. Où aller les trouver ?

Ce secteur manque aussi cruellement de main-d'oeuvre qualifiée. C'est la raison pour laquelle le domaine de la construction mène des actions de promotion pour attirer les candidats. Mais lesquels ?

Cordialement,

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